Paul Hess L'un de nos amis des Ardennes, qui avait été appelé comme G.V.C (garde des voies de communication) et désigné pour se rendre au Châtelet, passe le matin à la maison et nous apprend qu'on s'est battu hier, toute la journée, derrière Rethel ;...
Lire la suite30 août 1914, Le maire prescrit aux particuliers qui possèdent des fusils de chasse, revolvers et armes autres que celles de guerre, de les déposer immédiatement au Dépôt central des pompes
Paul Hess Dimanche - Après avoir travaillé dans nos bureaux une partie de la matinée, je vais, dès que je puis me rendre libre, à la mairie pour délivrer des laissez-passer. Dans la cour de l'hôtel de ville, plus de cent personnes attendent, à l'angle...
Lire la suite29 août 1914, avez-vous entendu le canon ?
Paul Hess Lorsque j'arrive au bureau, vers 7 h 3/4, l'un des employés, Lépine, me demande : "Avez-vous entendu le canon ?" Oui, en effet, au cours de la nuit, j'avais distinctement perçu des détonations sourdes très fréquentes, sur la nature desquelles...
Lire la suite28 août 1914, je décide de mettre en lieu sûr, pour peu de temps je l'espère, mes armes personnelles
Paul Hess Le 20e territorial d'infanterie défile le matin, au complet, avec drapeau, tandis que je passe sur le boulevard Louis-Roederer. Les hommes bien équipés, ont très belle allure. Ce régiment. se dirige vers le quai d'embarquement de la gare pour...
Lire la suite27 août 1914, les habitants des Ardennes continuent à passer par Reims
Paul Hess Nous n'avons toujours pas de nouvelles précises sur ce qui s'est passé après les combats qui ont eu lieu près de Charleroi. Depuis hier soir, on sait seulement que la préfecture et les services administratifs des Ardennes ont évacué rapidement...
Lire la suite26 août, notre ville se vide à vue d'oeil
Paul Hess Dès le matin, la cour de la gare est remplie de soldats belges échappés de Namur et arrivés par Rocroi, qu'ils avaient gagné à pied. Il y a des chasseurs à pied, de l'artillerie, du génie, de l'infanterie, de la cavalerie et quelques prêtres...
Lire la suite24 et 25 août 1914
24 août Lucien, toujours à l'affût de nouvelles, a trouvé l'occasion de causer, le long du talus de chemin de fer, rue Villeminot-Huart, avec quelques blessés descendu d'un train en stationnement ; l'un d'eux a reçu trois balles, une à l'épaule, une au...
Lire la suiteHaybes-sur-Meuse : Ville Martyre
En ce mois d'août 1914, quittons Reims pour nous rendre dans le département des Ardennes, plus précisément dans la vallée de la Meuse à quelques kilomètres de la frontière Belge, dans la petite ville de Haybes, qui va devenir en quelques jours l'une des...
Lire la suite23 août 1914
Au retour d'une visite en famille, faite ce dimanche chez nos amis Bienaimé, nous voyons, vers 18 h 1/2, le lamentable défilé de pauvres gens de Charleroi et environs ayant dû quitter précipitamment leur pays, au moment où la bataille s'y est livrée....
Lire la suite22 août 1914
Promenade matinale vers le boulevard Louis-Roederer où stationnent, toute la journée, quantité de curieux attendant l'arrivée des convois de blessés. Justement, un train entre en gare. Je suis des yeux des allées et venues et me dirige rapidement près...
Lire la suite21 août 1914
Aujourd'hui, les dépêches annoncent que la cavalerie allemande est à Bruxelles. Dès hier, il y avait lieu de prévoir semblable nouvelle. Que nous réserve la suite ? Les journaux nous annoncent la mort de N. S. Père le Pape, Pie X. Vers 13 h 1/4, vu la...
Lire la suite20 août 1914
Les journaux de ce matin parlent d'une seconde bataille, à Dinant, où les Allemands auraient encore été repoussés sans avoir pu franchir la Meuse. Au bureau, où naturellement le personnel commente les communiqués, on espère qu'ils n'y parviendront pas,...
Lire la suite19 août 2014
Ce jour, visité rapidement l'hôpital temporaire de la clinique Lardennois. La moitié de la salle est déjà occupée par des blessés ou des malades. Source : Paul Hess dans La vie à Reims pendant la guerre de 1914-1918 - Notes et impressions d'un bombar...
Lire la suiteReims 14-18... Bien chère Marraine
Deux cartes qui se suivent, à 11 jours d'intervalle. Le 23 mai 1918 Bien Chère Marraine, je suis sortie de l'ambulance depuis avant-hier, mais sans avoir une perme. Pour la malchance, je l'ai toujours. Maintenant, je suis au dépôt divisionnaire mais pas...
Lire la suite18 août 1914
Le mouvement provoqué par la mobilisation se ralentit ; nous en sommes au 17e jour. Des réservistes de certaines classes n'ont cependant pas encore reçu leurs ordres d'appel individuels. Aujourd'hui, séjournent en ville, les soldats du 19e territorial...
Lire la suite17 août 1914
P. Simon-Concé, mon beau-frère, que je n'ai pas rencontré la veille à son hôpital, passe le soir à la maison et nous dit avoir été réveillé, au cours de la nuit précédente, pour recevoir 16 blessés de l'affaire de Dinant ; ce sont des hommes des 33e et...
Lire la suite16 août 1914
...La curiosité me pousse à profiter de la liberté de ce dimanche pour connaître l'aménagement de l'Hôpital militaire installé à la clinique du Dr Lardennois (angle de la rue Coquebert et de la rue de Savoye) où mon beau-frère, P. Simon-Concé, est gestionnaire....
Lire la suite15 août 1914,
Ce jour de l'Assomption, à la grand'messe de la cathédrale, presque toutes les stalles du chœur sont occupées par des soldats ; ce sont, pour la plupart, des prêtres des diocèses de Vannes et de Quimper. L'assistance aux offices solennels de la journée,...
Lire la suite14 août 1914
Comme but de promenade matinale, le 14, je choisis la rue Lesage et je remarque un, des trains, transportant avec un lourd matériel, des artilleurs du 4e à pied. Il y a là, sur les trucks des pièces de 155, des caissons, une grande échelle sur roues,...
Lire la suite12 août 1914
Les dépêches annoncent quelques succès d'avants-postes et disent que les allemands ont sommé Longwy de se rendre. Au cours d'une sortie, j'ai l'occasion d'échanger quelques impression avec M. Prévost, un ancien, rencontré souvent en temps de paix, au...
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