29 juillet 1916 Chère belle-soeur Je t'envoie la présente pour te prouver que je ne t'oublie pas malgré mon silence. Cette carte représente l'oeuvre destructrice de ces hideux barbares, et cela n'est rien à côté de certaines autres villes dont il ne reste...
Lire la suiteCorrespondance 14-18 - Nous sommes toujours sur le qui-vive…
9 juillet 1916 Cher Cousin, Je profite ce soir de quelques instants de tranquillité pour vous donner un peu quelques nouvelles fraîches de nos tranchées. Tout d’abord, mon cher Anatole, je m’empresse de bien vous remercier de l’excellent pâté que vous...
Lire la suiteReims 14-18 - De ménouvelle...
29 mai 1916 Moncher Georges je tenvoi cete carte par un camarade, il rentre chez lui il a 6 enfants, il éde la Dordogne. Il étai aveque moi, il te donnera bien de ménouvelle. Je suis toujours en bonne santée, nous somme toujour à Reims. Il y a un moi...
Lire la suiteReims 14-18... De Reims à Alexandrie...
Vendredi 26 novembre 1915 Ma chère Isabelle, nous voilà dans les baraquements en planches où le froid ne s'y fait pas trop sentir malgré sa vivacité au dehors. La santé est toujours excellente. Reçu une lettre de cousine Jeanne où elle me dit qu'elle...
Lire la suiteCorrespondance 14-18 - A Verzy, il y a eu du gaz asphyxiant qui a remonté des tranchées
Le 21 octobre 1915 Ma chère Henriette, je t'envoie une collection de la Bonne Presse, je pense que cela te fera plaisir. Je te dirais que la mère de Paul va bien doucement. Je suis encore à Bouzy jusqu'à jeudi prochain. A Verzy, il y a eu du gaz asphyxiant...
Lire la suiteCorrespondance 14-18 - La Cathédrale à 17h25...
Maintenant, je vais mieux mais je souffre toujours beaucoup de l'estomac. Vois-tu, ce qui nous faudrait, c'est la fin de la guerre, enfin, il faut espérer que nous en approchons, car je t'assure qu'il me tarde de te revoir ainsi que toute la famille....
Lire la suiteCorrespondance 14-18 - De Vareilles à Loyasse, en passant par Somepy et Lyon St-Irénée...
Vendredi 1er octobre 1915 Chers parents Je suis arrivé à bon port à 11h à Lyon, je suis allé me présenter à St Irénée et j'y suis resté. Ils m'ont versé à la 2e Compagnie au Fort de Loyasse. Demain, je vais passer la visite et je compte bien être inapte...
Lire la suiteC'est si doux la bonne vie !
Le 11 septembre 1915 Cher ami, voilà bien longtemps que je n'ai plus de vos nouvelles. J'espère que votre santé va assez bien. Je rentre de permission, j'ai passé 8 bons jours au milieu de ma famille ce qui m'a fait un grand plaisir car c'est si doux...
Lire la suiteNous sommes en première ligne, depuis mardi matin, pour 21 jours.
Le 10 septembre 1915 Mon cher maître, merci beaucoup de votre carte et aussi ces bonnes et douces paroles que vous m'adressez. Vous m'excuserez si j'ai tardé à faire réponse, il y a un mois nous étions, c'est-à-dire la compagnie, en réserve du bataillon...
Lire la suiteReims 14-18 - 8h du matin, le 2 avril 1918
Chère Mère Par ces quelques mots je vous ferais savoir que je suis toujours en bonne santé et je désire que la présente vous trouve tous de même ainsi que toute la famille. Nous avons mauvais temps et comme corvée, nous prenons quelques choses pour le...
Lire la suiteReims 14-18 - Nous venons de voir tomber un avion...
Prouilly, le 30 septembre 1914 Chère Augustine et toute la famille. Je suis très heureuse (heureux) d'avoir de vos nouvelles, moi, je suis de même pour le moment. Je suis dans mon "gourbi" en ce moment et je m'empresse de tracer ces quelques mots. Nous...
Lire la suiteReims14-18... Une bague-souvenir en métal boche
Torcy, le 20 juillet 1915 Ma chère Marie, j'ai reçu hier par la poste ton petit colis, merci. Quand tu auras un autre colis à envoyer, il est préférable de l'expédier en colis postal par la gare de Torcy qui te permet de mettre 3 kilos et ne te coûtera...
Lire la suiteReims 14-18... Si cela dure encore il y aura beaucoup de déserteurs !
Reims, le 16 juillet 1915 Bien chers amis, ... Je suis heureux de vous savoir tous en bonne santé. Je vais bien pour l'instant et espère qu'elle continuera à être bonne. Comme autres nouvelles, c'est toujours la même chose et certes la guerre n'est pas...
Lire la suiteReims 14-18 - Des coiffeurs en jupons...
le 8 mars 1915 Cher Gaston, j'ai reçu ce matin tes cartes et photos, vous ne savez que faire pour passer le temps. Mais décidément, qu'as-tu donc à tourner la tête devant l'appareil, on ne te vois jamais de face. Vous êtes bien avec les infirmières ?...
Lire la suiteD'Euville à Arras... en passant par Epernay... Georges, à sa Maman
n39 - Mardi 27 avril 1915 Bien chère Maman, comment allez-vous ? Maintenant, nos pièces sont en batterie et moi ainsi que les chevaux, nous sommes en arrière, comme à Euville. Je suis à l'abri des balles et des intempéries. Je suis en bonne santé et pense...
Lire la suiteReims 14-18... la popote des sous-officiers.
23 avril 1915 Étant au repos pour deux ou trois jours, je viens vous donner de mes nouvelles qui sont toujours très bonnes. Je fais toujours la popote des sous-officiers. J'ai un peu de travail, mais d'un autre côté, je ne suis pas malheureux. L'ordinaire...
Lire la suiteAmbulance Automobile Russe - Secteur 27
Correspondance Militaire Epernay, le 21 mars 1915 Chère Madame, nous voici à la première station de notre voyage. Nous sommes à Epernay depuis 2 jours et ne savons pas quand nous repartirons, ni pour où. En attendant, voici mon adresse provisoirement...
Lire la suiteCorrespondance 14-18 - De Louis Brauer à Joseph Kircher
Mes biens Chers Aujourd’hui à midi, j’ai reçu votre bonne lettre qui m’a fait plaisir. J’ai été heureux de vous savoir en bonne santé mais peiné du manque de nouvelles de nos chers exilés, espérons que Charles a pu passer la frontière et pu combattre...
Lire la suiteReims 14-18 - Rien ne sortira de votre petit poilu
Chère petite amie, vous pouvez me confier tout ce que vous voudrez, rien ne sortira de votre petit poilu. Je voulais vous demander, avez-vous reçu une photo ? J'espère que dans quelques jours j'aurais une réponse me disant l'arrivée de ma petite photo....
Lire la suiteReims 14-18 - Aller au casse-pipe ! ou pas ?
12 mars 1915 Étant de repos, je viens de passer toute la journée avec Marcel. Il est rempli de courage, mais je crains bien pour lui, étant chef de section, il doit marcher le 1er et craint que ses hommes ne le suivent pas dans l'as saut. Son régiment...
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