A 8 heures du matin nous nous rendons à la gare du C.B.R. pour prendre le train pour Dormans. Plusieurs trains passent complets devant nous sans s’arrêter. Nous sommes obligés d’embarquer rue Jacquart. L’affluence des partants est telle qu’on doit former...
Lire la suiteMardi 6 octobre, Et la Légion d'Honneur pour Reims ? Près de 600 Rémois tués
A 6 heures du matin nous allons faire un tour chez nous et portons à manger au chien de Thierry. A 7 heures un obus siffle au-dessus de nous, Nous nous dépêchons de rentrer chez mon père. La situation n’est plus tenable à Reims où on bombarde maintenant...
Lire la suiteLundi 5 octobre, arrivé rue des Consuls, je suis obligé de rebrousser chemin.
Je me dirige à 9 heures du matin vers l’hôtel de ville pour faire ma déclaration de réformé. Arrivé rue des Consuls je suis obligé de rebrousser chemin, des obus tombent encore. La journée se passe dans le bruit du canon et des obus. Dans la nuit le bombardement...
Lire la suiteDimanche 4 octobre, le Tribunal civil a tenu son audience de rentrée, vendredi 2 octobre
Comme les dimanches précédents la journée semble devoir être dure. Le canon gronde toute la journée. La nuit un nouveau combat d’infanterie recommence. On peut dormir assez bien, réveillés seulement de temps à autre par les coups des grosses pièces. Encore...
Lire la suiteSamedi 3 octobre, nuit calme
Hélas non, l’ennemi est toujours là, le canon tonne encore toute la journée. A neuf heures ½ du matin un obus tombe aux environs de la poste provisoire rue Libergier. On aperçoit au dessus de nous deux aéroplanes, un allemand et un français. Ils paraissent...
Lire la suitevendredi 2 octobre 2014, de la poudre aux moineaux
La journée passe encore une fois dans un silence relatif. Toutefois il est encore tombé quelques obus dans le quartier Cernay. La nuit quelques bruits de mitrailleuse au loin. Le recul de l’ennemi doit s’accentuer. Gaston Dorigny L'Eclaireur de l'Est,...
Lire la suiteJeudi 1er octobre, Le courrier de la Champagne reparaît
De toute la journée on a entendu que quelques coups de canon au loin. L’après midi nous profitons de l’accalmie pour faire un tour chez Thierry * . A part quelques obus dans le Port-sec la journée a été calme, nous avons rejeté les allemands sur Nogent...
Lire la suiteMercredi 30 septembre 2014,
On reparle beaucoup de la nuit du 28 au 29. Peu de gens ont dormi à Reims. Il s'agissait d'une engagement important, du côté de Cernay, sur lequel nous n'avons aucun renseignement. - Les batteries installées ans le Champ de grève sont en pleine activité,...
Lire la suiteMardi 29 septembre 2014
C’est toujours la canonnade. On finit par ne plus avoir aucun espoir. On en arrive même presque à se désintéresser de ce qui se passe tellement on est découragé. A dix heures ½ du matin un obus tombe encore dans la droguerie Lasnier causant des dégâts...
Lire la suiteLundi 28 septembre nous pouvons compter soixante chevaux et un bœuf, dont on prépare l'enfouissement
La journée a été assez calme bien que l’on ait entendu le canon sans arrêt. Vers le soir on met en batterie les grosses pièces vers Saint Brice. A sept heures ¾ du soir nos troupes se livrent à une attaque dans les parages de Courey à la Neuvillette....
Lire la suiteDimanche 27 septembre, dans tous les quartiers on fait des barrages
On dirait que les dimanches sont destinés à être plus terrifiants que les autres jours. Toute la journée le canon n’a cessé de tonner. Dans tous les quartiers on fait des barrages. Au pont Huet on a fabriqué des barricades avec des madriers et des arbustes...
Lire la suiteSamedi 26 septembre 2014, il se livre autour de Reims une bataille formidable. Quel va en être le résultat ?
Un combat qui a dû être acharné a duré toute la nuit. A cinq heures on entend encore le combat de l’infanterie qui semble n’être pas loin de nos parages. Par mesure de sécurité et aussi pour ne pas avoir à supporter constamment le bruit des canons qui...
Lire la suite25 septembre 2014, les Allemands sont toujours à nos portes
Les Allemands sont toujours à nos portes, le canon qui a repris au petit jour ne cesse de gronder. A dix heures ½ du matin les batteries qui nous environnent ayant probablement été découvertes, une grêle d’obus s’abat dans notre direction. Nous ne nous...
Lire la suite24 septembre 1914, la canonnade n'a pas cessé de faire rage toute la nuit
Après être allé, dans la matinée de ce jour, place Amélie Doublié chez mon beau-frère, je revenais tout doucement en longeant les promenades et le canal, pour rentrer rue du Jard, lorsqu’à hauteur de la rue Hincmar, il m'arriva de rencontrer toute la...
Lire la suiteMercredi 23 septembre
Le bombardement a recommencé chaque jour depuis le 19, ou plus exactement depuis le lundi 14. On parte de quatre cents victimes, jusqu'à ce jour, dans la population civile. - Nous apprenons que S.E. le Cardinal Luçon, revenu de Rome après le Con clave,...
Lire la suite22 septembre 1914
On croirait que la guerre est finie à Reims. De toute la journée on entend plus le canon sauf la batterie au Port-sec qui tire sur Bétheny. Nous allons visiter les ruines de la ville. Place Royale on décharge des cercueils qu’on transporte par dessus...
Lire la suiteLundi 21 septembre
La matinée se passe dans un calme relatif. Nous en profitons pour enter chez mon père. Vers quatre heures du soir, la canonnade recommence, quelques obus tombent encore sur la ville puis la nuit ramène le silence. Gaston Dorigny Dans le courant de la...
Lire la suiteDimanche 20 septembre 1914
Paul Hess - Dans le courant de la journée du 20, le bombardement recommence et c'est encore sur le centre que tombent les obus de rupture dont je reconnais les sifflements et les formidables explosions. Les nausées et un violent mal de tête qui me rendaient...
Lire la suiteSamedi 19 septembre, je cours là, entre deux sifflements et j'ai alors la stupéfaction, en arrivant à l'extrémité de la rue de la Grue, de voir la cathédrale en feu
Gaston derigny La canonnade de la nuit continue et semble devenir plus intense au fur et à mesure que les heures s’écoulent. Vers dix heures la canonnade furieuse et ininterrompue continue, l’anxiété s’empare à nouveau de nous. A l’anxiété succède l’horreur,...
Lire la suiteVendredi 18 septembre, "Eh, mon Dieu ! on n'arrivera donc point à les déloger de là"
Gaston Dorigny Le canon tonne au loin, on dirait que nos troupes ont pris l’avantage à partir de dix heures du matin, on ne tire plus dans nos parages. Un calme relatif règne jusque vers quatre heures du soir, d’autre part les renseignements recueillis...
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