Top articles
-
Les masques contre les gaz asphyxiants...
Reims le 16 janvier 1916 Mon cher André Je suis heureux de savoir que tu as pu aller passer quelques jours de permission près de Maman et des Sœurs, et de vous savoir tous en bonne santé. Ici, la situation est toujours sans changement, l'on vient de nous...
-
26 octobre 1914, journée de chaude bataille au-delà de la Neuvillette et Courcy sans conclusion pour nous puisque notre situation reste toujours la même
Bruits de bataille au loin et canonnade ininterrompue pendant la moitié de la nuit. Ensuite, journée calme. Le soir, à 18 h, en revenant de l'hôtel de ville, j'entends tout le long du trajet, les rafales des détonations terribles de nos grosses pièces,...
-
24 septembre 1914, la canonnade n'a pas cessé de faire rage toute la nuit
Après être allé, dans la matinée de ce jour, place Amélie Doublié chez mon beau-frère, je revenais tout doucement en longeant les promenades et le canal, pour rentrer rue du Jard, lorsqu’à hauteur de la rue Hincmar, il m'arriva de rencontrer toute la...
-
21 novembre 1914, à 4 heures, même vive secousse et les deux projectiles vont rue des Capucins, devant le Commissariat de police du 1er Canton, et rue Chanzy, devant l’ancien Grand séminaire
Nuit médiocre. Hier soir, à 10 h 1/2, un obus est revenu éclater rue des Capucins 25 et à 4 h, ce matin, les sifflements recommençaient à se faire entendre. - Des dégâts causés ces jours derniers se constatent autour du musée, rue Chanzy. Au théâtre,...
-
Reims14-18... Une bague-souvenir en métal boche
Torcy, le 20 juillet 1915 Ma chère Marie, j'ai reçu hier par la poste ton petit colis, merci. Quand tu auras un autre colis à envoyer, il est préférable de l'expédier en colis postal par la gare de Torcy qui te permet de mettre 3 kilos et ne te coûtera...
-
3 septembre 2014, ce sont des boches, ils allaient à l'hôtel de ville
Le journal Le Courrier de la Champagne, annonce, en tête de son numéro d'aujourd'hui qu'il interrompt sa publication pour une période indéterminée. Il explique que la privation de toutes communications postales et téléphoniques met ses rédacteurs non...
-
31 juillet 1914, la France s’arme et le départ des troupes commence
Journal de Gaston Dorigny, "Souvenirs et actualités consignés au son du canon" Le journal couvre la période du 31 juillet au 7 octobre 1914. Merci à son petit-fils, Claude Balais, de nous avoir confié ce document. Depuis quelques jours on parle fort de...
-
Vues aériennes de Reims en ruine (1915-1919)
Ces clichés présentés ici proviennent du site Gallica.bnf.fr Ils montrent des vues aériennes de la ville dans ses années de bombardements. Ils ont l'avantage de nous montrer Reims "avant" la reconstruction avec ses rues disparues ainsi que l'ancienne...
-
Réfugiée à Epernay
Epernay, le 26 février 1915 Mademoiselle, le bombardement du 21 m'a forcé de quitter Reims. Je suis réfugiée à Epernay avec ma famille depuis le 24. Je vous écrirai une plus longue lettre ces jours-ci. Mes respects à votre famille. (signature illisible) Encore...
-
Mardi 29 juin 1915. J'eus grand'peur pour les Sœurs qui étaient encore sur la route.
Bombardement le soir. Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos 29 juin - Fête de Saint Pierre et Saint Paul. Sacre de Mgr Neveux à Épernay, dans l'église Notre-Dame. Les quatre sœurs y sont venues. Parmi les assistants, il y...
-
Etat du centre de Reims... octobre 1918
Plan de Reims dit "plan jaune" publié dans L'Illustration en juin 1920 n° 4031 "Etat du centre de Reims après la retraite allemande octobre 1918" (avec 8 légendages). Plan récemment montré dans le nouveau livre "Reims 14-18 - De la guerre à la paix ",...
-
La guerre est barbare !
Le 4 décembre 1914 Mes chers amis… vous m'excuserez si j'ai tardé quelques jours à vous faire réponse de suite. Je vous dirais que çà m'a fait de la peine en me disant que Eugène avait été tué sur le champ de bataille, surtout que lui pouvait s'en éviter,...
-
Mercredi 23 septembre
Le bombardement a recommencé chaque jour depuis le 19, ou plus exactement depuis le lundi 14. On parte de quatre cents victimes, jusqu'à ce jour, dans la population civile. - Nous apprenons que S.E. le Cardinal Luçon, revenu de Rome après le Con clave,...
-
Dimanche 6 décembre 1914
Beau temps et dès le matin, chasse à l'aéroplane qui dure toute la journée. Vers 9 h, étant dans la rue du Barbâtre, j'entends les détonations des pièces tirant des shrapnells ; les petits flocons de fumée blanche poursuivent un aéro qui file dans la...
-
21 février 1915. C'était terrible. Un obus par seconde ; de 10 à 11 h, un peu moins et alors ça recommence mais moins fort jusqu'à 1 h 3/4 du matin
La nuit a été calme. En me rendant, ainsi que chaque semaine, place Amélie-Doublié, chez mon beau-frère Montier, je puis examiner en passant, un obus de 150 se trouvant à l'entrée gauche de la rue Lesage. Cet engin, entouré d'une petite barrière protectrice...
-
4 novembre 1914, nouveau mensonge allemand au sujet de la cathédrale
M. Barnou, employé réfugié de la mairie de Charleville, quitte le bureau de la comptabilité pour partir à Blois. - Beau temps ; 34° au soleil. - Le soir, les obus tombent en quantité sur le faubourg de Laon et sur le centre. A partir de 20 h 1/2, les...
-
25 septembre 2014, les Allemands sont toujours à nos portes
Les Allemands sont toujours à nos portes, le canon qui a repris au petit jour ne cesse de gronder. A dix heures ½ du matin les batteries qui nous environnent ayant probablement été découvertes, une grêle d’obus s’abat dans notre direction. Nous ne nous...
-
27 octobre 1914, l'intensité du bruit est comparable au roulement d'un express sur ses rails c'est absolument effrayant
Journée assez tranquille mais le soir, vers 20 h des obus arrivent tout-à-coup qui sont dirigés principalement vers de quartier de Courlancy, semble-t-il. Nous sommes déjà bien habitués aux divers sifflements des projectiles de tous calibres, du 77 au...
-
vendredi 2 octobre 2014, de la poudre aux moineaux
La journée passe encore une fois dans un silence relatif. Toutefois il est encore tombé quelques obus dans le quartier Cernay. La nuit quelques bruits de mitrailleuse au loin. Le recul de l’ennemi doit s’accentuer. Gaston Dorigny L'Eclaireur de l'Est,...
-
D'Euville à Arras... en passant par Epernay... Georges, à sa Maman
n39 - Mardi 27 avril 1915 Bien chère Maman, comment allez-vous ? Maintenant, nos pièces sont en batterie et moi ainsi que les chevaux, nous sommes en arrière, comme à Euville. Je suis à l'abri des balles et des intempéries. Je suis en bonne santé et pense...
-
Dimanche 20 septembre 1914
Paul Hess - Dans le courant de la journée du 20, le bombardement recommence et c'est encore sur le centre que tombent les obus de rupture dont je reconnais les sifflements et les formidables explosions. Les nausées et un violent mal de tête qui me rendaient...
-
Lundi 28 septembre nous pouvons compter soixante chevaux et un bœuf, dont on prépare l'enfouissement
La journée a été assez calme bien que l’on ait entendu le canon sans arrêt. Vers le soir on met en batterie les grosses pièces vers Saint Brice. A sept heures ¾ du soir nos troupes se livrent à une attaque dans les parages de Courey à la Neuvillette....
-
29 octobre 1914, l'ennemi cherche évidemment à entretenir un état de frayeur permanent parmi la population
Vers 4 h 1/2, les détonations de nos grosses pièces, installées à "La Villageoise", nous réveillent. Les Allemands ripostent et pendant quelque temps ce duel d'artillerie, dans un bruit de tonnerre ,donne à croire qu'une sérieuse bataille est engagée....
-
Reims 14-18... nous buvons une coupe de champagne à ta santé
18 décembre 1915 Mon cher camarade, tu excuseras mon retard pour te faire réponse. Depuis ton départ, nous n'avons pas eu une minute à nous. Le bataillon, à sa sortie des tranchées était éparpillé un peu partout. Un compagnie à Montchenot, deux à Verzenay,...
-
18 novembre, nos gros canons donnent avec une violence et une sonorité non encore entendues
Vers 10 h, la nuit dernière, un éclair précédant le sifflement et l'éclatement d'un obus tombé bien près, nous avait inquiétés. A 3 h du matin, la détonation sourde d'un autre départ, au loin, se faisait entendre et quelques secondes après, arrivait,...