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Hier, journée calme, mais à 9 heures, ce matin, un bombardement assez violent se déclenche vers l'hôtel de ville, qui n'es pas touché. Le travail, interrompu au bureau, peut être repris à 10 heures.

- Dans le courant de l'après-midi, notre voisine de la rue Bonhomme, 10, Mme Bauchart, blessée le 6 mars par l'explosion d'un obus sur la maison n°6 de cette rue et opérée quelques jours après, à l'hôtel-Dieu, est de retour dans la maison Burnod. J'étais allé lui faire visite le 10 mars, salle Jolicoeur ; elle y attendait vaillamment son rétablissement.

L'autre personne de la rue Bonhomme 5, blessée plus légèrement par le même projectile était elle-même revenue depuis quelques jours.

Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos

Samedi 24 – Nuit tranquille. De 9 à 10 h matinée, bombes allemandes.

Visite du Colonel de Ladmirault (347e, je crois(1))

Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173

(1) Le 347e régiment d’Infanterie formé à la mobilisation avec les réservistes du 147e régiment d’Infanterie d’active, en garnison à Sedan en 1914. (Note du Colonel Marc Neuville)

le 24 de (1)

Renée Muller dans Journal de guerre d'une jeune fille, 1914

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Tag(s) : #Paul Hess, #Cardinal Luçon, #1915, #Renée Muller
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